Johnny Hallyday en concert au Festival Aluna en Ardèche – Interview

Fraîchement cueilli à l’issue de son concert de deux heures vingt à l’Arena de Montpellier, Johnny Hallyday s’est prêté au jeu de l’interview avec un journaliste du Dauphiné Libéré dans les loges. Le leitmotiv ? Son concert à venir en Ardèche, au Festival Aluna de Ruoms le 26 juin 2012.

Merci à Thierry, un fan de la première heure pour la photo illustrant l’article, publiée dans un album sur la page Facebook du blog (cliquez ici pour voir la page Fan).

L’interview en intégralité :

Votre show multiplie les effets spéciaux, votre entrée sur scène est digne d’un film à gros budget ; les spectateurs qui viendront vous voir à Ruoms peuvent-ils espérer retrouver le même spectacle ?

« Bien sûr, je ne me moque jamais du public. Tout est fait dans cette tournée pour que les spectacles soient transposables d’une scène à l’autre. Y compris à Ruoms en Ardèche, ou à Objat, en Corrèze, les deux plus petites villes dans lesquelles je vais me produire cette année »

Contrairement à Objat, qui est l’autre “petit Poucet” de cette tournée, vous ne vous êtes jamais produit à Ruoms. Vous a-t-on parlé de ce nouveau festival ?

« Je sais que les organisateurs font d’immenses efforts pour faire travailler des artistes comme moi. Et Bertignac ne m’a dit que du bien de son passage en Ardèche (qui fait la première partie du spectacle de Johnny, sur cette tournée, et qui était invité au festival Aluna l’an dernier, NDLR). J’ai donc hâte d’y chanter. Je sais que l’accueil y sera chaleureux. […] Ces festivals permettent au public de voir des artistes de catégorie différentes, de voir des styles différents. Ça permet à des gens confirmés de croiser des générations nouvelles. Et je pense qu’il faut être très courageux pour faire ça. Ce n’est jamais gagné d’avance. Surtout en ce moment avec l’économie actuelle. Et je ne peux qu’encourager, et dire que j’ai beaucoup d’estime pour ces gens-là. C’est important pour le public et c’est aussi important pour les artistes. Car nous, ça nous permet aussi de nous produire ».

En Ardèche, vous n’y avez chanté qu’une seule fois, au théâtre de Vals-les-Bains en juillet 1970, et pourtant ce département vous tient vraiment à cœur. C’est exact ?

« J’ai ma maman et mon beau-père qui sont enterrés là… J’allais souvent les voir, à Viviers. Quand j’allais sur la Côte d’Azur, il n’y avait pas l’autoroute. Il fallait prendre la Nationale. On faisait toujours un crochet par Viviers et on avait pris l’habitude d’aller déjeuner au Relais de l’Empereur, à Montélimar. Je m’en souviens très bien. Viviers c’est un endroit charmant. C’est un endroit que j’aime beaucoup. J’y ai passé beaucoup de temps dans mon enfance. J’ai vu mes frères grandir là-bas. C’est eux maintenant qui ont hérité de la maison de maman et papa … Et j’ai vu ce soir dans la salle qu’il y avait des gens qui brandissaient des pancartes “Viviers”. Ça m’a fait chaud au cœur… » ».

Ardèche Aluna Festival est un petit festival plein d’ambitions, qui fonctionne avec une armée de bénévoles. Avez-vous quelque chose à dire à tous ces gens qui permettent aussi aux festivals d’exister ?

« Oui, c’est bien de poser cette question. Il y a toujours une ambiance particulière dans les festivals qui fonctionnent avec des bénévoles. Et j’aime beaucoup ça. Les bénévoles sont des gens désintéressés. J’ai plaisir à les croiser dans les festivals, et à leur parler. Ils sont authentiques. Dîtes à ceux du festival Aluna que je les remercie de leur engagement. Il n’y aurait pas de bénévoles, il n’y aurait pas la moitié des festivals actuels Et puis quelque part ça prouve que tous ces gens aiment les artistes, et qu’ils aiment la musique ».

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