Jacques Dutronc : « Johnny sera toujours le meilleur »

jacques Dutronc 2019 Johnny Hallyday

Le journal Le Parisien est allé à la rencontre de Jacques Dutronc en Corse. Au fil de l’interview, il a évoqué Johnny Hallyday à plusieurs reprises. Voici les extraits :

« On est bien ici, mais les journées d’hiver sont parfois longues, reconnait-il. Je ne suis pas un solitaire, contrairement à l’image qu’on me donne, j’aime bien voir du monde. Malheureusement, il y a un paquet de copains qui se sont absentés, Johnny, Villeret, Serge (NDLR : Gainsbourg)… Heureusement qu’il y a Eddy, Lindon, Daho… L’été dernier, j’ai mangé à L’Ile-Rousse avec Belmondo. C’est une légende et qu’est-ce qu’il est bien ! »

« Johnny sera toujours le meilleur ». C’est la première fois qu’on revoit Jacques Dutronc depuis la disparition de son pote Johnny. « Je n’aime pas trop la nostalgie, cela attire les larmes, avoue-t-il d’emblée. C’est salé, ce n’est pas très bon. » Mais il a envie, l’air de rien, de faire quelques mises au point. « Je n’aime pas les enterrements, je ne suis même pas sûr d’aller au mien. Mais si je ne suis pas allé aux obsèques de Johnny, c’est surtout parce que c’était trop loin d’ici. J’aurais été à Paris, j’y serais allé avec Eddy. On s’appelle souvent avec Eddy, j’adore son humour et son côté bougon. C’est le seul qui soit en appel masqué. Alors je l’ai noté dans mon répertoire à Zorro. »

De leur dernière tournée à trois, en 2017 avec « Les Vieilles Canailles », Dutronc garde ému « l’image inoubliable d’un sourire magnifique que Johnny m’a fait, un soir, alors que nous étions assis au bar, pendant qu’Eddy chantait. Je l’ai vu énormément souffrir, mais il était tellement courageux que j’en oubliais parfois sa maladie. Notre dernier concert à Carcassonne, où il a fait monter ses deux petites princesses, c’était très touchant. On a dîné ensemble après, avec l’ami fidèle Jean Reno. Johnny avait encore des projets, acheter une maison, aller à Tahiti, comme Brel. Il voulait qu’on reparte en tournée tous les deux. Mais ce type de projets, j’y étais habitué. Ici, en Corse, il m’avait proposé un jour de faire le Paris-Dakar avec lui. La fois d’après, il voulait être enterré avec moi, près de Carlos. Pour qu’on se marre ! »

Dans l’entrée de la maison corse de Jacques Dutronc, plusieurs blousons de cuir noir sont accrochés sur un portant. Le premier lui a été offert par Johnny. « Quand je repense à lui, je nous revois gamin en train de répéter dans une cave rue de Clichy. J’étais son guitariste, il n’avait pas encore sorti de disques mais il avait déjà une présence incroyable. C’était le meilleur, c’est le meilleur et il le sera toujours. »

Sur son héritage, il est moins élogieux. « Je vous l’avais dit une fois et je n’ai pas changé d’avis. On peut déshériter ses enfants quand on est couvert de dettes. Mais sinon ça fait un drôle d’effet. » Et lui, a-t-il préparé sa succession ? « Houla non ! Je ne suis pas superstitieux, mais ça porte malheur. »

Lire l’intégralité de l’article sur le site du Parisien

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1 comment

  1. johnny etait mon roi mon idole je suis venu vous voir chantez tout les trois dans l ain en juillet 2017 je ne l oublierais jamais c etait magique je pleur mon idole chaque jour merci mr dutrons pour votre gentillesse sur mon idole

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