Les débuts de Johnny Hallyday dans la vie

Johnny Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Léo Smet, est né le 15 juin 1943 à Paris. Issu d’un milieu modeste, il est le fils d’Huguette Clerc (décédée en 2007 à 87 ans) et de Léon Smet (décédé en 1989 à 81 ans). Son père étant déjà marié, il ne sera légalement reconnu que plus tard et ses parents finiront pas divorcer. Il sera alors accueilli par Hélène Mar, sa tante.

C’est à 11 ans que Johnny goûtera à la scène pour la première fois en assurant l’intérim pendant les changements de costume de ses deux cousines dont le duo s’appelait « Les Halliday’s » du nom du mari de l’une d’elles, le chanteur américain Lee Halliday (son cousin, père de coeur et futur agent).

Il enchaîne ensuite des apparitions dans des films (Les Diaboliques de Clouzot en 1955) et quelques publicités.

Il poursuit ses cours de chant et d’art dramatique à Paris où il s’installe en 1957 (après une petite tournée qui l’emmènera jusqu’à Copenhague). A 14 ans cette même année, c’est le choc : Johnny découvre Elvis Presley dans le film Amour Frénétique (Loving you, en version originale).

Les prémices de sa carrière

Johnny fréquente assidument le Golf Drouot, véritable temple du rock et joue des morceaux américains de folk, country et des reprises d’Elvis Presley, le tout en français. Il joue également au Dancing du Moulin Rouge.

Fin 1959, un passage à l’émission radiophonique lui ouvre la porte des médias. Il réitère cette expérience par une apparition à la télévision en avril 1960, parrainé par Line Renaud qui l’annonce comme un chanteur d’origine américaine. Annonce qu’il rectifiera plus tard, conseillé par Charles Aznavour.

Le 14 mars 1960, Johnny sort son 1er disque 45 tours sous le pseudonyme de Johnny Hallyday (du nom de son père de coeur, Lee Halliday). Il s’agit d’une reprise de Dalida : T’aimer Follement. Il enchaîne seulement quelques jours plus tard avec un 2ème disque : Souvenirs, souvenirs. C’est un succès.

Johnny entame une série de tournées dans toute la France. Des tournées qualifiées de sulfureuses par les médias à cause des nombreuses émeutes de fans.

Les sixties

Figure emblématique du rock de l’époque des années yéyé, Johnny fait les unes du magazine Salut les copains dont il assurera le concert d’anniversaire de la première année du magazine devant un public de 150 000 fans hystériques.

Sylvie Vartan entre dans sa vie en 1962 au cours d’une rencontre où celle-ci ne lui accorde que peu d’intérêt (voir notre article Johnny Hallyday et Sylvie Vartan : le couple emblématique des années 60). Après une cour intensive, ils forment un véritable couple et se marient en 1965. Un an plus tard, David Hallyday naîtra de cette union le 14 août 1965.

Johnny effectue son service militaire en Allemagne où il sert comme sergent au 43ème régiment d’infanterie de marine. Une période qui n’est pas sans rappeler celui d’Elvis Presley, sur-médiatisé.

Anecdote croustillante illustrant l’importance de Johnny Hallyday dans la musique en France, il engage Jimi Hendrix dans sa tournée en  1966 et le fait ainsi connaître.

L’époque yéyé arrivant à son terme, Johnny rebondit, impose et suit les tendances hippie, soul et blues pour mieux revenir vers le rock dès 1968.

En septembre 1966, il tente de se suicider avant d’attaquer une période psychédélique puis blues.

Il conclue les années 60 par un monumental spectacle au Palais des Sports de Paris où il célèbre une décennie de carrière.

Les seventies

L’album Vie inaugure la période seventies de Johnny mais aussi le début de sa collaboration avec Philippe Labro qui l’accompagnera de sa plume pendant plus de 30 ans. L’album est très contesté par ses prises de position pour l’écologie mais également pour sa chanson Jésus-Christ dans laquelle il est dit que Jésus est un hippie. La censure sera la sentence divine.

1971 : retour au Palais des Sports avec comme partenaires Michel Polnareff et Nanette Workman.

En 1972 sort Flagrant Délit. L’année suivante, il enregistre un duo avec Sylvie Vartan (J’ai un problème et Te tuer d’amour) puis il démarrent ensemble une tournée en Europe. La même année, l’album Insolitudes sort des presses.

En juin 1974, Johnny chante dans un pénitencier en Suisse (chose qu’il n’a pu faire en France face au refus des autorités) et conclue son spectacle par cette phrase désormais mythique : « s’il n’y avait pas eu le rock’n’roll, je serais sûrement parmi vous ».

L’enregistrement en 1975 d’une grande partie de l’album Rock à Memphis a lieu à Memphis avec en guest star Jerry Lee Lewis sur l’un des titres.

Johnny ne chôme pas et sort en 1976 l’album Derrière l’amour, qui comprend le fameux titre Gabrielle, puis l’ambitieux album Hamlet qui ne rencontre pas le succès escompté.

Il fait son retour sur la scène française avec le spectacle Hallyday Story qui fait l’unanimité.

1977 est marqué par la sortie de l’album C’est la vie.

En 1978, il sort Solitude à deux, directement au sommet des charts.

En 1979, c’est l’album Hollywood. La même année, en septembre, il organise un concert retransmis à la télévision sur le porte-avions Foch de la Marine Nationale. d’octobre à novembre, il est sur la scène du Pavillon de Paris où il fête ses 20 ans de carrière et entonnera pour la première fois Ma Gueule. Il sera entouré de toute une pléiade de stars pour la dernière de ce spectacle avec notamment son fils David, 13 ans à l’époque, à la batterie sur un morceau.

Les années 80

Johnny débute cette décennie par une tournée dans toute la France de janvier à fin mars 1980.

Cette année marque aussi l’annonce du divorce de Sylvie et Johnny annoncé sur l’un des titres de l’album A partir de maintenant. Le 20 juillet, le couple sera ensemble pour la dernière fois sur scène dans la ville d’Orange. Dernière fois ? Nous verrons plus tard que non !

Début 1981, sortie de En pièces détachées.

1982, sort Quelque part un aigle (28 ème album studio).

Après une préparation physique aux Etats-Unis, il revient en France pour son nouveau spectacle Le Survivant dans une ambiance très inspirée du film « Mad Max » qui se tient de septembre à novembre. Il forme alors un couple avec Nathalie Baye.

1983 est marquée par la sortir de l’album live Palais des Sports 1982, une tournée en province et la sortie de l’album Entre violence et violon.

Le 15 novembre 1983, Nathalie Baye met au monde leur fille Laura Smet.

D’octobre 1984 à février 1985, il offre au public un spectacle fabuleux qui marquera longtemps les esprits et ajoutera à la légende des spectacles de Johnny. En effet, le Zénith a été adapté pour permettre à Johnny d’apparaître dans une main géante au-dessus du public. Cette même année, Johnny et Michel Berger commenceront une collaboration.

Le 8 janvier 1985, Johnny tombe sur scène, du fait d’une syncope. Malgré l’avis contraire des médecins, la bête de scène retrouvera son public 4 jours plus tard.

En avril, il travaille avec Michel Berger qui écrit l’intégralité de son album Rock’n’Roll Attitude avec des tubes comme Quelque chose de Tennessee, Aimer vivre, Le chanteur abandonné.

1986 est une année riche en cinématographie pour Johnny avec la sortie de Conseil de famille de Costa-Gavras et le tournage de Terminus.

Fin 1986, l’album Gang écrit par Jean-Jacques Goldman sort avec la fameuse Laura.

En 1987, Johnny Hallyday foule pour la première fois la scène du Palais Omnisports de Paris-Bercy avec le spectacle Johnny se donne à Bercy sur une mise en scène de Michel Berger.

En avril 1989, la série David Lansky début sur Antenne 2 mais le succès n’est pas au rendez-vous et la série est arrêtée. L’album Cadillac sort en juin avec la collaboration d’Etienne Roda-Gil (paroles) et Davis Hallyday (qui écrit Mirador et Possible en moto). Le père de Johnny décède en novembre 1989. Le même mois, Johnny prend part à la première tournée des Enfoirés avec ses amis Eddy Mitchell, Véronique Samson, Goldman et Sardou.

Bibliographie en cours de rédaction, revenez régulièrement et n’hésitez pas à proposer vos corrections, ce site se veut collaboratif !

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